Comment réagir face à la blessure ?

par | Nov 30, 2021 | Pour un mental à toute épreuve ! | 0 commentaires

Que ce soit en haltérophilie ou dans tous les autres sports, les blessures et les douleurs sont inévitables. De la petite douleur aux blessures plus graves nécessitant une opération chirurgicale, tout peut arriver. En revanche, chaque athlète va réagir différemment aux blessures et aux douleurs. Certains auront du mal à arrêter malgré une blessure grave, alors que d’autres seront rentré chez eux à la moindre égratignure.  

 

Comment réagir face à une douleur ou à une blessure ?

 

Au final, chacun de nous décide ce qu’il veut réellement et à quel point cela compte pour lui, et c’est principalement ce qui détermine la manière dont nous réagissons face aux blessures en haltérophilie. Les athlètes dévoués avec une véritable motivation pour la performance trouveront toujours un moyen de continuer à s’entraîner et de progresser, tandis que les athlètes dont les motivations ne sont pas claires ou plus faibles utiliseront la première blessure comme excuse pour arrêter.

D’après moi, aucune de ces situations n’est bonne ou mauvaise, la seule situation qui peut être considéré comme mauvaise est celle dans laquelle le comportement d’un athlète contredit ce qu’il revendique comme étant sa principale motivation.

 

Si vous faites partie des haltérophiles qui refusent d’arrêter malgré une douleur ou une blessure, vous allez devoir faire quelques concessions, vous adapter, faire preuve de créativité, et rester motivé.

En théorie, il n’y a pratiquement aucune blessure qui vous empêchera de vous entraîner totalement, il y aura toujours un moyen de trouver une solution pour s’entrainer.

 

Certains athlètes abandonnent car lorsqu’ils se blessent, et que leur entraînement ne peut plus être exactement comme ils le veulent, ils pensent qu’il est préférable d’arrêter.

Il existe pourtant un nombre infini de façons de contourner toute blessure, à moins que tout votre corps soit paralysé évidemment.

 

Quand vous décidez de continuer à vous entrainer malgré une blessure ou une douleur, éliminez ce qui pourrait aggraver la blessure ou ce qui risque de créer de nouvelles blessures. Cela devrait être assez évident dans la plupart des cas, mais dans certains cas, il est possible que vous ayez besoin d’expérimenter un petit peu.

Ne faites pas n’importe quoi, et testez tout ce qui est nouveau avec beaucoup de prudence. Même s’il n’y a pas de douleur au moment de l’exécution, donnez-vous un jour où deux après la première fois pour être sûr que cela ne crée pas de douleur.

 

Profitez-en pour faire autre chose !

 

Quand vous êtes blessé et que vous avez un peu plus de temps, voyez ça comme une opportunité, profitez-en pour faire un inventaire de vos faiblesses et pour vous concentrer dessus. Si habituellement il vous arrive de manquer des exercices de renfo par manque de temps ou d’énergie, ou tout simplement par manque d’envie. Alors profitez de ce temps libre pour remédier à ça et pour reprendre les bonnes habitudes.

 

Dans la mesure du possible, essayer de remplacer les exercices que vous ne pouvez pas effectuer, par des exercices qui vous apporteront des effets similaires, il peut s’agir de simples modifications de l’exercice de base, ou alors d’exercices complètement différents. Regardez l’intérêt et l’effet de l’exercice, plutôt que le mouvement en lui-même.

 

Prenez l’exemple du squat, si vous avez mal au dos, à première vue il peut sembler impossible de faire du squat. Pourtant il est fort possible que vous puissiez effectuer certains exercices comme des step-ups, du romanian squat ou encore du belt squat.

Imaginez maintenant que vous êtes blessé au poignet, il vous sera toujours possible de squatter et peut être même de tirer sur une barre. Si vous êtes assez créatif et motivé, vous pourrez même faire du front squat sans les mains, en croisant les bras, ou en utilisant des sangles.

 

« Si vous décidez que vous ne pouvez rien faire, le problème vient sûrement de votre cerveau, pas de votre blessure. »

 

Si vous ne trouvez pas d’alternative à vos exercices et que la douleur persiste, déterminez tout ce qui peut vous garder motivé, et qui vous oblige à aller à la salle. La plus grosse erreur que vous puissiez faire est de rester à l’écart de l’entraînement et de son environnement, c’est un moyen garanti de vous démotiver. Si le seul exercice que vous pouvez faire est le strict press, alors devenez le champion du strict press durant votre rééducation. En revanche, si vous décidez que vous ne pouvez rien faire, le problème vient sûrement de votre cerveau, pas de votre blessure.

 

Conclusion

 

Réfléchissez et comprenez votre véritable motivation pour l’entraînement, cela ne change pas lorsque vous êtes blessé. Vous le perdez simplement de vue à cause de la frustration, de moins d’entrainements, de progrès moins visibles et de la perte d’enthousiasme qui en résulte. La vraie question est de savoir si vous voulez réellement progresser, maintenant déterminez à quel point vous le voulez et prouvez-le ! Soyez créatif, et vous trouverez des solutions pour continuer à vous entrainer.

Arthur Turpin

athlète à

POWERCAMP

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