Haltérophilie : regardez vos défauts/problèmes dans les yeux.

par | Oct 5, 2021 | Pour un mental à toute épreuve ! | 0 commentaires

Vous fréquentez régulièrement les plateaux d’haltérophilie ? une box de Crossfit ? une salle de sport ? Dans ce cas, vous aurez eu l’occasion d’observer maints comportements différents via les sportifs de votre entourage.

On connait tous des athlètes qui, à un certain point, blâment le monde entier pour leurs contre-performances. S’ils ne passent pas sous leurs arrachés, c’est à cause de la mauvaise nuit qu’ils viennent de passer. S’ils ne progressent pas en squat, c’est à cause de leur morphologie qui n’est pas parfaite. S’ils ne grossissent pas, c’est à cause de leur métabolisme qui est trop rapide. Souvent, ces mêmes athlètes sautent les parties des entraînements/de leur routine, qui leur sont le plus utile (travail technique, cycle foncier, diète, travail de mobilité etc…). Ils savent qu’ils en ont besoin, mais comme ils sont meilleurs dans d’autres domaines, ils préfèrent accorder du temps dans les facettes de leur discipline où ils excellent.

Bref, ils ne prennent jamais la responsabilité de leurs échecs/stagnations et ne font pas le nécessaire pour s’améliorer. Et pourtant, ils se tuent à la tâche. 

Vous vous reconnaissez dans ces propos ? Pas de panique, nous agissons tous comme cela dans certaines mesures.

 

Une chaîne n’a la force que de son maillon le plus faible 

 

La performance en haltérophilie, en crossfit et dans la plupart des sports de performance repose sur plusieurs piliers : technique, force (ou endurance dans les sports de fond), santé physique et santé mentale.

Autrement dit, pour performer en tant qu’athlète, il faut développer au mieux ces quatre aspects. 

 

L’haltérophilie est un sport de force 

 

En France, dans les salles d’haltérophilie, les gens n’ont souvent que le mot “technique” à la bouche. Pourtant, l’haltérophilie est un sport de force. 

Un athlète très technique, qui arrache entre 65 et 70% de son back squat et épaule-jete 80-85% de ce dernier, ne gagnera pas 10 kg sur son total en améliorant ses timings.

Par contre, s’il augmente de 20 kg son max tirage d’épaulé et son max front squat, il a de grandes chances d’augmenter son total de 10 kg voire plus !

Donc, si vous avez un profil technique et que vous stagnez : envisagez un cycle foncier/hypertrophie pour débloquer vos PRs. 

 

L’haltérophilie est un sport de force, d’une grande technicité !

 

Maintenant, il n’est pas rare de croiser des athlètes qui se butent sur toutes les variantes de tirage et de squat et qui pourtant ne progressent pas d’un kilo sur leurs barres.

Rattraper une barre de 120 kg à l’arraché, donc en overhead squat complet, demande certes de la force, mais aussi une très bonne mobilité et une technique bien huilée.

 Donc si vous squattez 160kg facilement, mais qu’à 70kg, vos réceptions à l’arraché sont hasardeuses, ralentissez votre squat, travaillez votre mobilité (ebook mobilité gratuit ici) pour maîtriser les mouvements de base (overhead, fente de jeté, front rack et front squat) et une fois à l’aise dans ces variantes, travaillez votre technique et vos timings.

 

Corpore Sano 

 

Vous pouvez être le plus grand technicien de tous les temps et squatter 300 kilos, si votre poignet est en vrac dès que vous montez en charge : vous ne serez jamais un champion. 

L’intégrité physique est une nécessité quand il s’agit de performer. Donc, si vous avez des rêves de performance, si vous avez des objectifs ambitieux : prenez soin de votre corps.

Une séance ne vous transformera pas en Stefan Botev. Par contre, une séance peut ruiner votre saison. 

Autrement dit, si vous avez des douleurs inhabituelles lors d’un entraînement et que la douleur persiste, ne vous entêtez pas à finir l’exercice en question. Savoir éviter les blessures est une réelle qualité quand il s’agit de sport de haut niveau.

 

Attention : on ne parle pas ici de s’écouter à la moindre gêne. Savoir endurer la douleur fait aussi partie des qualités d’un athlète. L’expérience vous apprendra à discriminer les douleurs bénignes et les douleurs qui pourraient vous mener à la blessure. En cas de doutes, parlez-en avec votre coach.

 

Mens sana

 

Pour finir de parler de ces piliers : l’esprit, ou le mental en général. L’autodiscipline, l’esprit de compétition, le courage, la patience : autant de qualités qui ne vous seront jamais enseignées par un programme sportif.

Développer ces qualités demandera à un athlète des efforts constants. Pour cela, il est primordial de définir des objectifs à court, moyen et long terme. Cela l’aidera à se motiver pour suivre sa diète, pour se coucher à des heures fixes, atteindre son quota de sommeil etc.

Comme dirait Clément Clabé (@clement_physiocoach sur IG) : “Si tu veux devenir un grand athlète, commence par ranger ton appart.”.

La recherche de la performance ne s’arrête pas à la salle, elle fait partie du quotidien. Bien s’entourer, mettre de l’ordre dans sa vie et le travail sur soi vous aideront dans la réalisation de vos objectifs, aussi bien personnels, sportifs que professionnels.

Clement Sémirot

athlète à 

POWERCAMP

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